23/07 :

C’est une joie pour MC de découvrir San Francisco et pour Minh d’y revenir ! Nous voila prêts à user nos souliers sur les collines de SF, contre vents, rhumes, marées et brouillards ! Notre camp de base, la Green Tortoise Hostel, sur Broadway Street, à 2 pas de la Coit Tower et 3 pas de North Beach. Très accueillante alors qu’elle est immense, elle offre en outre le petit déjeuner et pas mal de nourriture gratuite, d’excursions pour faire la fête et d’opportunités de rencontres. Malgré cela, la population est très mélangée, jeunes fêtards, familles, personnes manifestement en déplacement pro, personnes d’un âge certain. On s’y sent bien.

Le premier jour, nous grimpons sur la Coït Tower, un monument art déco perché sur une colline (comme la moitié de la ville) et admirons la vue, en compagnie d’un adorable classe d’enfants de 6 ans, bruyants, drôles, et un peu petits pour bien voir par les fenêtres du balcon, les pauvres ! La tour est assortie à la fac de MC à Lyon, et pour cause : date de construction, 1933 !

Les quais, le Bay Bridge, et le Financial District

Puis nous descendons une colline, remontons une autre et nous retrouvons à Lombard Street, la seule rue qui tourne de SF… et pour tourner, ça tourne !

Nous croisons un cable car et atterissons sur Fisherman’s Wharf, avec une bonne ambiance, de jolis bateaux, des mouettes énoooormes et de bons hamburgers (lorgnés de près par lesdites mouettes). Le ventre plein, nous allons admirer les otaries du quai 39, qui se font dorer au soleil en vue d’Alcatraz (que nous ne visiterons pas, faute d’anticipation).

Nous descendons les quais en profitant de la vue sur Bay Bridge, et sur les buildings, plus nombreux que lors de la venue de Minh en 2011. Nous arrivons au bout des quais, au marché, et craquons pour une demi baguette et du fromage. Pas ouf, mais bien sympa quand même ! Après avoir passé du temps à regarder la mer et les gens, ainsi que les gens qui pêchent. Sur la dernière jetée, deux catégories : jeunes hipsters et vieux messieurs asiatiques. Tous les jeunes ont jeté leur ligne du même côté, opposé à celui des vieux messieurs. Nous n’avons pas eu la patience d’attendre que ça morde pour savoir qui avait eu raison, mais nous avons notre petite idée !

Nous remontons ensuite Market Street, faisons un saut très décevant au nouveau (mais minuscule) Décathlon de SF, et rentrons en ralliant Union Square et China Town !

Le 24/07, contrairement à la veille, c’est jour de brouillard. Ca tombe bien, nous nous dirigeons vers le Golden Gate bridge ! Ce géant d’acier, peint en orange international, fut longtemps le plus long pont suspendu, et encore plus longtemps le plus haut ! C’est ventu, mais magnifique !! Les panneaux explicatifs sur le mode de construction sont très intéressants !! D’abord, les piliers (pas évident pour l’un d’entre eux, qui est franchement dans l’eau) puis les câbles de suspension. Ils ont été faits sur place : un câble plus fin a fait l’aller retour autant de fois que nécessaire pour obtenir cet énorme câble d’un mètre de diamètre après compression. Si on le débobinait, on ferait plus de trois fois le tour de la terre avec ! Puis les petits câbles verticaux, et enfin la chaussée, qui avance dans le vide, suspendue au fur et à mesure !! Pour les ouvriers, un simple filet ! A priori, il a sauvé 19 vies, même si 9 ont connu une triste fin sur ce chantier titanesque.

Après un tour sur le pont, nous suivons la côte pacifique de la péninsule, le long des criques et des plages jusqu’à Baker Beach. A chaque détour, le pont magnifique tranche sur la côte sauvage. Une très belle vue !

Puis nous rallions le Golden Gate parc, avec une pause dans un bon restaurant vietnamien. En grignotant des myrtilles, nous regardons les enfants jouer au frisbee, puis admirons les bisons. Nous allons ensuite (en bus) admirer les painted ladies, ces maisons victoriennes peintes de couleurs pastel si typiques de San Francisco, et rentrons doucement via le parvis de l’hôtel de ville, très bien aménagé avec parc, jeux pour enfants, drapeaux et statues un peu étonnantes par leur silhouette.

Nous rentrons à nouveau via Market street, et nous couchons encore bien fatigués !

Le 25/07, c’est déjà notre dernier jour dans cette ville, qui est vraiment ce que nous aimons ! Vivante, cosmomplite, à échelle humaine, avec un bon réseau de transports publics, plein de petites maisons, la mer… et surtout un sens de l’humour, une ouverture d’esprit et une conscience sociale peu commune.

Nous visitons le quartier de Mission (cette fois, on parle espagnol autour de nous) puis de Castro (on y parle anglais, mais aux couleurs de l’arc en ciel) avant de nous hisser (en bus, les tricheurs !) au sommet de Twin Peaks et de nous laisser hypnotiser par le paysage : la ville s’étend à nos pieds sur les vagues de collines successives, avec ses rues droites et ses petits immeubles, cernées de tous côtés par l’eau. Au milieu, les buildings du CBD. Et au dessus, le spectacle des nuages, voire du brouillard, toujours changeant… Nous restons scotchés. Nous sommes chassés par le froid : les courants marins ne sont pas sympathiques, ici pas de Gulf Stream. L’eau vient de l’arctique, et il fait frisquet. Le brouillard vient de la rencontre de cette air froid et humide avec la chaleur des terres un peu désertiques de l’intérieur !

Parait qu’on a les mêmes à Paris !

Jolie vue !

Nous achetons ensuite notre tente et notre réchaud (pas chez Décathlon, où il n’y a rien tant la boutique est petite) et rentrons les poser à l’hôtel, grignotons un morceau et repartons voir les quais de nuit. Le même brouillard joueur, la pleine lune, le pont illuminé, nous faisons mumuse avec l’appareil photo un bon moment.

26/07 :

Journée logistique : récupérer la voiture de location (une Ford Focus rouge vif), acheter un peu de matériel et de nourriture pour les jours à venir, trouver une bonbonne de gaz pour le réchaud, et en route ! Pause sur la route, pour faire un coucou au siège social de Ruckus, un fournisseur de Wifirst, et nous prenons la route 1, le long de la magnifique côte Pacifique de Monterey à Big Sur. Ca ressemble à la Bretagne, avec l’odeur de la Provence… Impressionnant. Le vent, le brouillard et le soleil sont de la partie.

Puis nous plantons notre tente pour la première fois et découvrons qu’elle est immense ! Nous avions pris une quatre personnes sur les conseils de Bastien qui nous a dit que 4 c’était survendu. On est d’accord… mais nous avons 3 vraies places !! Le luxe !

 

Catégories : Récit du voyage

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