12/05 :

Nous nous réveillons donc à Bali, et plus précisément dans la ville de Sanur, qui fait partie du complexe urbain du sud de l’île. Après une balade dans le quartier à l’heure où les enfants vont à l’école, nous prenons le petit déjeuner sur la plage. Nous sommes contents de constater que la plage est surtout pratiquée par des balinais en ce samedi matin.

De notre conversation avec le chauffeur de taxi la veille (fort bavard et fort sympathique) il ressort que les plats emblématiques à essayer à Bali sont le nasi goreng (riz frit), le satay (brochettes arrosée d’une sauce à la cacahuète) et le porc à la broche. Pas découragés par l’heure matinale, nous attaquons avec du poulet satay (ayam satay) et un café glacé pour Minh. Le poulet est délicieux, tout comme la vue sur la plage (de sable noir !).

Le café réserve une petite surprise à Minh … il y a autant à boire qu’à manger ! En effet, le café balinais est fait comme le café turc : eau + poudre dans la tasse et on laisse décanter. Simple, efficace, mais non adapté au café glacé !

Nous prenons ensuite la route vers Amed, une ville située à la pointe est de l’île. Enfin, une ville… Plus précisément une succession de villages de pêcheurs le long de la côte, comme nous le découvrons lorsque notre chauffeur n’arrive pas vraiment à trouver notre destination. Après un bon détour, nous arrivons enfin à notre hôtel, pour repartir aussitôt, puisque nous avions rendez-vous au Baruna Dive Center, un des nombreux clubs de plongée de la ville, à peu près au moment de notre arrivée.

En effet, nous avons décidé de passer notre « Open Water », le premier niveau de plongée des fédérations SSI et PADI.

Nous découvrons avec plaisir qu’il n’est pas nécessaire de stresser sur les horaires ici, et prenons le temps d’un délicieux déjeuner au resto d’en face, puis d’un café (balinais) avant de s’attaquer à 3h de théorie de la plongée (pression, décompression, matériel, règles de sécurité…). Pas de mise à l’eau pour nous aujourd’hui, nous nous contentons de la théorie, histoire de récupérer un peu de notre voyage jusqu’à Amed.

Nasi Campur

Pour faire bonne mesure, nous faisons un plouf au bord de la plage le soir même, tout en savourant un jus de fruit (ou une bière) au bord de l’eau. Ici aussi à Amed la plage est de sable noir, avec pas mal de galets et surtout beaucoup de (super jolis) bateaux de pêcheurs partout !

Un peu étonnant, nous avions une autre image en tête concernant Bali, nous avions imaginé plus de plages paradisiaques, moins d’urbanisation… Mais nous n’étions pas préparés aux délices de la gastronomie et à la gentillesse des habitants ! Nous sommes là depuis moins de 24h et déjà ces deux éléments nous frappent.

13-14/05 : 

Après avoir changé de logement pour être à la fois plus près du club de plongée et de la mer et plus loin de la route, nous nous lançons pour la plongée. Montage et démontage du matériel, et plouf ! Nous voilà par trois mètres de fond à enchaîner les exercices techniques. Palmage, perte et reprise du détendeur, vidage de masque, perte de masque… Nous jouons un long moment. Peu à peu, les exercices deviennent plus complexes, avec ablation et remise de la ceinture de lest, puis de l’équipement complet, et partage d’air. La leçon rentre bien, surtout celle qui consiste à ne rien toucher sous l’eau. Peut-être le fait d’avoir vu notre moniteur mettre la main dans une « hell’s fire » anémone (par accident bien sûr) nous a-t-il incité à la prudence ! (Ca pique plutôt beaucoup, apparemment, pour ceux qui se demandent.). Puis, après un autre délicieux déjeuner à base de poisson frais grillé, nous plongeons dans les douze premiers mètres) dans la baie de Jemeluk (notre village) pour admirer le récif corallien et sa faune… et surtout continuer à apprendre à maîtriser notre flottabilité sous l’eau. Nous finissons la plongée en nageant bras dessus bras dessous en partage d’air. Quelques coups de palmes furent échangés 😀

Le lendemain, encore de la plongée ! Nous chaussons à nouveau nos palmes, cette fois dans la baie de Tulamben, pour aller nous exercer dans l’épave du USS Liberty, échoué à moins d’une dizaine de mètre du rivage (en réalité l’épave était en surface et a été délogée et à glissé le long du fond au gré d’une éruption du mont Agung dans les années 90). Le cargo éventré de 110 m repose aujourd’hui par 5 à 30m de fond et est le siège d’une vie foisonnante. Nous passons dans les cales ouvertes, admirons coraux durs et mous, et même quelques gros poissons (un perroquet napoléon, un mérou, un barracuda). Sans dépasser les 18m de profondeur (tout juste pour MC) nous en prenons plein les mirettes… et continuons à travailler dur pour emmagasiner toutes les compétences nécessaires. Minh se moque de MC qui n’arrive pas à retrouver la direction de la plage avec sa boussole déréglée.

Puis en toute fin de matinée nous plongeons le long du tombant de Tulamben. Fabuleux récif, avec aucun courant, et donc des nuées de poissons (perroquets notamment) pendant que nous flottons entre deux eaux. Sur la fin de la plongée nous révisons quelques exercices à base de partage d’air et d’arrachage de masque. Assez ludique.

Pour couronner cette matinée exceptionnelle, nous mangeons un maquereau frais grillé (pas la même taille que ceux que l’on mange en France !) et un jus de mangue avec notre instructeur.

L’après-midi est consacré à l’examen théorique (un effrayant QCM de 50 questions) débouchant sur la certification SSI. Nous sommes donc certifiés haut la main, en théorie pour plonger en autonomie à 18m… en pratique on en sait juste assez pour savoir que ce serait stupide, nos (100 ?) prochaines plongées seront guidées. Pas la peine de jouer. Mais nous avons adoré plonger, découvrir le monde marin et sa faune impressionnante, découvrir le matériel et le coté technique qui va avec.

Nous fêtons cela en faisant la sieste (ça fatigue !) puis en payant un verre à notre instructeur. Par la même occasion, celui-ci nous dégotte un voisin, pêcheur de son état, qui nous emmènera demain à l’aube pour voir le lever de soleil en mer, pêcher, et si nous avons de la chance, admirer les dauphins.

15/05 :

Nous nous levons avant 5h pour sortir pêcher. Il a beaucoup plu pendant la nuit, le vent souffle et la mer est assez agitée. Nous avons donc la chance de naviguer à la voile et non au moteur, mais notre hôte pêcheur n’attrape aucun poisson… et ne nous propose pas d’essayer de pêcher car il est manifestement concentré pour chevaucher les vagues avec son bateau. Nous admirons le lever de soleil et croisons même un dauphin… Que seule MC aura la chance d’apercevoir. Nous rentrons trempés, et faisons une sieste. En effet, dans la journée, nous avons prévu de rejoindre la côte nord via la cascade de Sekumpul, sur les pentes du mont Agung.

Cette cascade nous fournit l’occasion d’une balade guidée dans les pentes du volcan, au milieu des vergers et des plantations de café. Notre guide, Agus, est un jeune très sympa, moderne et drôle. Il pratique le futsal en compétition, est très connecté, aime pêcher entre amis et ne se voit absolument pas vivre ailleurs qu’ici, à la campagne, avec sa famille au complet. Un juste mélange de tradition et de modernité 😀

Nous l’étonnons en lui disant que nous n’avons jamais pêché de notre vie (tous les balinais avec qui nous en parlons sont étonnés par ce point… au moins autant que quand nous leur disons que nous n’habitons pas à proximité de la mer), puis nous discutons des chances respectives de la France et de la Belgique pour la très prochaine coupe du monde. Il sait d’ailleurs où se trouve Lyon, et connait (mieux que MC) les joueurs de l’OL de la belle époque.

La cascade, ou plutôt les cascades, sont superbes. Bon débit, eau claire et rafraichissante, cadre verdoyant, aménagement correct… nous piquons une tête avec plaisir (après avoir pris une rincée une heure plus tôt, accueillis dans la région par une pluie tropicale).

Le soir, nous logeons à Lovina, sur la côte nord, près de la plage.  Nous nous couchons tôt, et consacrons la journée du lendemain à ne rien faire du tout, au bord de la piscine de l’hôtel. Cette journée de relâche nous fait le plus grand bien (vous noterez que plusieurs articles ont été publiés à ce moment là :))

Catégories : Récit du voyage

2 commentaires

Phil · 24 mai 2018 à 0 h 27 min

Oh MC tu te réveilles?

L’OL
Coupet, edmilson, cacapa, Juninho, Cris, Anderson, Gouvou
Le clan des brésiliens
Lyon en a rêvé, Sonny l’a fait
Lyon bête noire du Réal (3-0 en poules en 2005, 2-0 en 2006, 1-0 en 2010!)
Les 44 coup francs de Juni

N’en déplaise aux galactiques du PSG : les 7 titres et la 1/2 en C1!!

Phil · 21 juillet 2018 à 9 h 59 min

Techniquement, je ne suis pas certain qu’on puisse vraiment parler d’ablation pour une ceinture de lest …
Ça correspondrait pas plutôt à une appendicite ?

Essaie « largage »:-)

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